GravelMan Verdun-Paris : on débute l’ultracyclisme
GravelMan Verdun-Paris, 350 km sur route, c’est ce que nous avons fait de notre week-end du 11 novembre dernier. Tu l’auras compris dans cette vidéo, je te raconte notre première expérience Gravelman.
Nous voyageons à vélo depuis 2013 et nous avons déjà parcouru plusieurs milliers de kilomètres à travers la France et l’Europe. Malgré toute notre expérience de voyageur longue distance, c’est tout récemment que nous avons découvert l’ultracyclisme. Et pourtant, je t’assure on ne vit pas dans une grotte 😂.
D’ailleurs, il y a déjà un article sur le blog à ce sujet.
Qu’est-ce que le Gravelman ?
Gravelman Série est une série d’aventures assez engagées à vélo d’une distance de 350 km à réaliser en 50 heures maximum (même si on peut prendre l’option 120km sur certaines éditions 😉). Ici on peut parler d’ultradistance sans assistance c’est-à-dire sans ravitaillement, ni voitures suiveuse ect… En gros, ne t’attends pas à trouver des ravitaillements sur le chemin et tu te démerdes avec ton vélo en cas de pépin.
Stéven Le Hyaric (le fondateur) propose deux parcours :
- sur route,
- ou empruntant des chemins (gravel).
Il a aussi prévu que si le gravel est trop dur pour toi, tu peux switcher sur la route car à des endroits les parcours se croisent.
Ils ont un catalogue qui se renouvelle régulièrement avec différentes destinations en France ou à l’étranger, dont le GravelMan Verdun-Paris.
Alors, pour notre première participation à un GravelMan, on n’a pas cherché la complication et on a pris la route. Et pour tout te dire, dès le début, on avait prévu de la faire en 2 jours en mode confort.
Alors oui, certains diront payer pour juste avoir une trace GPS, ça vaut pas le coup.
Pour moi, participer à ce type d’évènement, c’est pour rencontrer du monde qui partage la même passion, découvrir de nouveaux itinéraires, de nouvelles régions tout en me permettant de me dépasser. Oui, parce que je trouve qu’il est plus dur de raccourcir la sortie quand celle-ci est organisée et que tu dois de toute façon te rendre à l’arrivée pour rendre le tracker. Bref pour abandonner, il faut une très bonne raison et pas juste ne pas être motivé car il ne fait pas beau.
Du coup j’en viens à comment c’est passé ce GravelMan Verdun-Paris pour nous.
Comme je vous l’ai dis, nous avions prévu notre étape car nous avions décidé de le faire en 2 jours. Donc l’idée était de s’arrêté à Chateau Thierry donc de faire 220 km la première journée. Et ainsi, on réalisais tout de même une bonne distance la première journée et on arriverait assez tôt pour nous faire un petit resto avant le dodo.
Le déroulement du GravelMan Verdun-Paris
Jour 0 – Notre arrivée à Verdun
Alors comment s’est déroulé ce GravelMan ?
Faut savoir que le check in se fait la veille du départ qui lui était à 6h du matin. Donc nous avons pris un TGV en départ de Paris Est acceptant les vélos non démontés dans la matinée. Bien sûr cette prestation est payante ! Et comme il n’y avait plus de place vélo pour TGV Meuse, bin nous avons dû le faire un 2 fois :
- prendre le TGV direct jusqu’à Nancy
- puis de Nancy, reprendre le train en direction de Paris Est et descendre à Meuse TGV
Meuse TGV est située dans la cambrousse à environ 30 km de Verdun qu’on décide de faire à vélo. On est plusieurs à se retrouver à la sortie de la gare pour faire la route ensemble. On a le droit à un beau soleil qui nous donne bon espoir, à tort, sur la météo du lendemain.
Au programme du soir, le check in avec la distribution des balises ainsi qu’une séance de tous en selle. On a aussi eu le droit à des goodies comme une gapette.
Jour 1 – Verdun – Château-Thierry 220 km
Donc on se rend vers 5h45 sur le lieu du départ, pour partir tranquillement à 6h. Il fait encore nuit, on est en novembre. Mais surtout on est dans un beau brouillard. Par moment, on n’a vraiment pas beaucoup de visibilité.
Axel me largue très vite car dès la sortie de Verdun on a notre première côte. Et les côtes, c’est mon point faible. Il m’attendra au premier CP et moi, entre le brouillard, la nuit, je suis passée à côté de lui sans même le remarquer 😂. Bon il ne mettra pas beaucoup de temps à me ratrapper (à la bosse souivante 😂)
Au premier CP je me rends compte que me prendre en selfi avec un panneau sera une épreuve en soi 😂😅. On aura plusieurs CP tout le long du parcours où on doit se prendre en photo.
Très vite nous sommes trempés par ce brouillard qui ne nous lâchera pas vraiment de la journée. Hormis les selfie aux CP, nous feront que 2 arrêts dans la journée :
- le premier à la boulangerie de Sommery-Tahure
- et le second sur un distributeur de pizza où on profite de la salle des fêtes pour faire le plein en eau et légèrement se réchauffer
Jour 2 – Château-Thierry – Paris 129 km
On repart tranquillement après un bon petit déjeuner. La brume est au rendez-vous, mais elle ne nous empêche pas d’observer le lever du soleil.
Nous ne rencontrerons personne lors de cette deuxième journée contrairement à la veille où nous avons roulé avec différents participants.
Cette journée était bien meilleure au niveau de la température. La difficulté est moindre que la veille. L’arrivée sur Coulommiers annonce la fin des routes sans voiture ainsi que quelques frayeurs par des automobilistes pas vraiment courtois.
Le matériel pour un GravelMan Verdun-Paris sur route
Maintenant voyons un peu ce que nous avons emmené pour le GravelMan Verdun-Paris.
Je ne vais pas vous détailler jusqu’à ma petite culotte mais je vais vous montrer un petit peu. Donc déjà les vélos : nous sommes partis avec nos vélos c’était Génésis croix de fer 20 pour moi croix de fer 30 pour Axel ce sont des vélos en acier, assez lourd donc plus pour le côté voyage à vélo et le Gravel. Ils étaient équipés de pneus route. Moi j’ai des pneus Continental GP 5000 en 700×30 et Axel avait ses pneus marathon de plus donc increvable, en 35C.
Pour transporter nos affaires nous avions chacun une sacoche de selle. La sacoche de selle d’Axel c’est une Zéfal et la mienne c’est une Topeak. C’est un peu la seule que j’ai réussi à monter sur mon vélo parce que je suis petite et encore il faut que je bidouille un petit peu pour pas qu’elle ne touche la roue.
Au niveau des vêtements alors je vous ai dit, mois de novembre, on avait prévu vraiment d’avoir froid et on n’a pas eu trop froid parce qu’on était bien couvert. Donc pour commencer au niveau des vêtements, sur moi j’avais un débardeur, je prends toujours un débardeur comme sous maillot et j’avais un maillot hiver décathlon par dessus.
J’avais pris mon pantalon, toujours Décathlon et en fait celui là je l’aime bien parce qu’il est déperlant et donc j’étais contente d’avoir mon pantalon déperlant avec toute la brume qu’on a eu, vu comment on était trampé.
Et bien sûr un tour de cou. J’ai tout le temps un tour de cou. Ca permet de bien se protéger le coup lors des descentes ou quand il fait froid mais aussi je peux le remonter au niveau du nez, couvrir un peu les oreilles. Donc ça c’est un accessoire presque indispensable quand on fait du vélo.
J’avais pris cette veste à capuche Decathlon, de pluie, qui est pas mal du tout je ne l’avais pas trop utilisé jusqu’à maintenant.
Et des gants d’hiver, je ne les ai quasiment pas quitté. Même si j’avais emmené des gants plus légers je n’ai pas quitté mes gros gants, si sauf les deux dernières heures c’est tout, quand j’ai un enlevé la veste et qu’il commencait à avoir le soleil avant d’arriver sur Paris mais sinon non j’ai pas quitté ces gants.
Et surtout pour ne pas avoir froid aux pieds et puis même s’il pleuvait, j’avais mis les guêtres, des sur-chaussures imperméable qui permettent aussi de couper le vent et donc ça permet d’avoir une couche supplémentaire pour ne pas avoir froid aux pieds. Et j’étais bien contente de les avoir, quand je les ai retiré donc deux heures avant l’arrivée où on s’est découvert, j’ai senti la différence.
J’avais pris une paire de lunettes parce que j’ai tendance à me prendre des petites bébêtes dans les yeux et ça n’a pas loupé parce que je n’ai pas mis la paire de lunettes, je ne les ai pas porter et donc du coup bah je me suis pris un petit moucheron. Qui m’a bien embêté.
On avait le gilet fluorescent, on avait les éclairages sur le vélo. Tout le matériel basique pour faire du vélo en ville ou à la campagne. Mon vélo est équipé d’autocollants fluorescent pour la nuit.
J’ai des petites sacoches sur mon guidon qui me permettent de mettre des bricoles de nourriture.
Voilà en gros c’est le matériel qu’on a emmené pour ce GravelMan Verdun-Paris, donc rien d’exceptionnel.
J’avais aussi emmené une tenue de rechange non seulement pour le soir, une fois arrivé retirer mes vêtements trempés et avoir quelque chose de sec.
Aujourd’hui je ne peux pas vous dire si on se réinscrira à un autre gravelman ou pas, même si j’ai envie de tester la partie Gravel, de voir un peu dans quoi il peut nous emmener. Sinon cette expérience était assez positive dans l’ensemble. Dites moi en commentaire si vous avez déjà participé à un gravelman ce que vous en pensez n’hésitez pas à me donner votre avis sur le sujet 👇