Notre Tour de la Baie de Somme
Avant de partir pour un voyage aux Pays-bas et en Belgique avec MiniNous pour son premier grand périple, nous voulions profiter d’un grand week-end pour nous faire un petit entraînement en Normandie. Et niveau bagage, il fallait partir avec le minimum pour pouvoir charger les couches et le lait de MiniNous.
Nous avons donc organisé un tour de la baie de Somme au départ d’à côté de Dieppe (chez mes parents). Départ en voiture jusqu’à chez les grands-parents pour y déposer MiniNous le samedi puis départ dimanche matin.
Les 20 premiers kilomètres sont tranquille, car on suit l’avenue verte jusqu’à Dieppe. Nous l’avons déjà emprunté lors de notre tour le long de la côte d’albâtre en 2014. C’est la sortie de Dieppe, dans le bon sens, qui s’annonce plus compliqué que prévu. Les panneaux nous font tourner en rond, et nous ne sommes pas les seuls à tourner en rond à ce moment-là, Axel a pus s’essayer à l’anglais avec une cyclotouriste. Nous avons dû sortir le GPS.
Le midi, nous pique-niquons sur une plage, suivis d’un bain de pieds qui nous fait du bien avant de repartir.
Après une petite pause au Tréport, nous continuons dans les terres pour nous installer dans un petit camping à Friaucourt. L’installation du campement semble toujours aussi bien rodée malgré le changement de tente depuis notre dernier voyage. En effet, avec un petit et une carriole en plus, nous avons investi dans une tente plus grande avec une abside.
Le repas du soir, et la galère pour cuire nos pâtes nous font étudier la possibilité de manger que du cru en voyage (ou du acheté cuit manger froid).
Réveillés, par le coq, et après un bon petit déjeuné, nous repartons en direction de la baie de Somme le long de la côte. En prenant une petite route qui longe la départementale, nous y voyons deux poussins jaunes sur roue, ces deux voyageurs était bien mieux équipé que nous pour se faire voir des automobilistes. Nous pensions qu’ils avaient dû louper la route sur laquelle nous étions, mais plus tard nous apprenions que c’était leur choix de prendre cette route pour « aller plus vite ». Nous les avons retrouvés lors du ravitaillement.
Plus tard, nous les recroisons et ils nous disent qu’ils passeront par Saint-Valéry-sur-Somme, car c’est une belle petite ville. Nous décidons donc d’y aller faire un tour. Nous continuons donc toujours sur notre lancée, et arrivons à Saint Valéry et profitons de cette étape pour prendre une glace au bord de la Somme. Et encore une fois nous croisons les deux mêmes cyclistes et mangeons une glace en leur compagnie afin de faire plus ample connaissance. C’est ça aussi le voyage à vélo.
Le soir, nous nous arrêtons dans un camping de l’autre côté de la baie après avoir traversé une minie réserve d’oiseau. Nous sommes à deux jours de voyage, la moitié de notre périple, nous étudions la carte pour avoir notre chemin de retour. Nous prévoyons un retour par les terres en deux jours avec un arrêt à mis chemin à Beauchamps. A midi, nous ne sommes plus qu’à 9 km de notre point de chute pour le soir, et décidons de continuer car nous ne voulons pas rester inactifs au camping (avec rien autour) à partir de 14h à peine.
Nous dépassons donc Beauchamps et nous rapprochons de plus en plus de chez mes parents. Nous suivons les indications du GPS pour retourner à notre point de départ de l’avant-veille, en milieu rural ou les seules possibilités de trajet sont les mêmes qu’en voiture, notre GPS est fiable et nous fait passer par les routes les moins chargées et nous arrivons vite dans les villages des vacances de mon enfance. Nous alternons côtes et descente pour passer d’une vallée à une autre.
Nous ne sommes plus très loin. Malgré le mal de jambe et la fatigue, nous ne pouvons pas nous arrêter si proche du but. Ce voyage a pour but de nous préparer physiquement pour dans un mois, nous décidons de pousser nos limites aux maxima.
Finalement, nous arrivons à destination pile pour l’heure de l’apéritif et retrouvons MiniNous dans une petite piscine toute neuve en train d’arroser ses grands-parents. Nous finissons donc sur les rotules avec un jour d’avance par une étape de 90km dans une région vallonnée.
Conclusion :
90km, une étape trop longue pour nous surtout s’il y a du dénivelé
J’ai investi dans un chargeur dynamo (USB-werk) afin d’être autonome en énergie car j’ai apprécié l’utilité du GPS Garmin
Et j’ai essayé un guidon papillon pour mon voyage aux Pays-Bas
Pour finir, voici la MAP google de notre trajet :